(La route est encore longue.)
(J'ai eu un petit problème d'accès à la zone de saisie, ceci expliquant mon absence prolongée.)
Je suis mon propre tortionnaire. Je me torture l'esprit délibérément. Je dois être fou quelque part. Je ne peux pas me libérer de ma propre culpabilité, c'est impossible. Culpabilité stupide, puisque je suis impuissant dans toute cette foutue histoire. Je paye les pots cassés pour quelqu'un d'autre. Un hypothétique dieu, mes parents ou la société ? Je ne sais pas, alors qui blâmer sinon moi ? Il n'est pas pensable qu'il n'y ai pas un coupable. Mais les choses sont ainsi, et j'essaie d'accepter, pour enfin vivre. J'essaie de toutes mes forces de me faire entendre raison, mais chaque soir depuis 5 ans, je tire la même conclusion ; celle qui me dit que tout est de ma faute, et qu'il n'y a rien de normal là-dedans.
Pourtant tout portait à croire que j'allais mieux il y a une semaine. Seulement se retrouver en vacances, et donc face à soi, n'a jamais joué en ma faveur. Plus j'ai de temps, plus j'en gaspille à me blâmer d'une faute qui n'en est pas une. Il semblerait que je ne veille pas qu'il en soit ainsi, alors je tente, en vain, de me convaincre que c'est une illusion.
Il n'en reste pas moins que je suis ce que je suis. Peut-être que ces sentiments sont les prémices d'une rechute. Rechute vers le bas, alors même que j'avais commencé à m'écouter. "je suis normal". Je vais devoir me le répéter combien de temps encore pour y croire ? Combien de fois vais-je avoir à pleurer pour rien, juste parce que je désire l'inaccessible ? Combien de fois va-t-il falloir que j'écrive son nom ? Ca n'est pas à porter de mes doigts, et je n'y pourrais jamais rien. Je subit mes passions, comme on subit une tempête. Je n'y peux rien, et jamais je n'y pourrais quoi que ce soit. Il va être temps pour moi de comprendre que je ne suis pas différent d'il y a 5 ans. Je suis quelqu'un, bordel, mais jamais je n'accepterais celui qui je suis.
Ceux qui disent qu'on ne fait que répéter les schémas émotionnels connu se trompent gravement. Jamais je n'ai connu quelqu'un dans ma situation, et jamais je ne me suis trouvé dans cette situation auparavant. Il y avait toujours eu un espoir, mais il est maintenant trop tard. J'ai commencé à me détruire, à détruire ce que j'avais construit patiemment. J'ai commencé à tout détruire, à tout détruire de ce qui m'est proche. Sorte d'explosion préventive, parce que l'échéance approche, et qu'il faudra bien avoué la vérité. Avoué certes, mais il n'y aura alors plus rien à perdre, puisque j'aurais déjà tout détruit.
Pourtant tout portait à croire que j'allais mieux il y a une semaine. Seulement se retrouver en vacances, et donc face à soi, n'a jamais joué en ma faveur. Plus j'ai de temps, plus j'en gaspille à me blâmer d'une faute qui n'en est pas une. Il semblerait que je ne veille pas qu'il en soit ainsi, alors je tente, en vain, de me convaincre que c'est une illusion.
Il n'en reste pas moins que je suis ce que je suis. Peut-être que ces sentiments sont les prémices d'une rechute. Rechute vers le bas, alors même que j'avais commencé à m'écouter. "je suis normal". Je vais devoir me le répéter combien de temps encore pour y croire ? Combien de fois vais-je avoir à pleurer pour rien, juste parce que je désire l'inaccessible ? Combien de fois va-t-il falloir que j'écrive son nom ? Ca n'est pas à porter de mes doigts, et je n'y pourrais jamais rien. Je subit mes passions, comme on subit une tempête. Je n'y peux rien, et jamais je n'y pourrais quoi que ce soit. Il va être temps pour moi de comprendre que je ne suis pas différent d'il y a 5 ans. Je suis quelqu'un, bordel, mais jamais je n'accepterais celui qui je suis.
Ceux qui disent qu'on ne fait que répéter les schémas émotionnels connu se trompent gravement. Jamais je n'ai connu quelqu'un dans ma situation, et jamais je ne me suis trouvé dans cette situation auparavant. Il y avait toujours eu un espoir, mais il est maintenant trop tard. J'ai commencé à me détruire, à détruire ce que j'avais construit patiemment. J'ai commencé à tout détruire, à tout détruire de ce qui m'est proche. Sorte d'explosion préventive, parce que l'échéance approche, et qu'il faudra bien avoué la vérité. Avoué certes, mais il n'y aura alors plus rien à perdre, puisque j'aurais déjà tout détruit.
"Et perdue parmi ces gens qui me bousculent, étourdie désemparée je reste là,
quand soudain je me retourne il se recule, et la foule vient me jetée entre ses bars."
quand soudain je me retourne il se recule, et la foule vient me jetée entre ses bars."
La foule, Piaf.