Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

 
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Nous y voilà. Noël, jour de l'an, repas de famille, froid ou presque, cadeaux, nuits courtes et embrassades.
Nous y voilà, un an déjà est passé. Nous y voilà, l'heure du recul sur un an, étrange, atypique. Un an où les jours ont été différents, parfois,  mais bien

 souvent identiques. Un an où j'ai attendu bien des choses, et où le résultat espéré n'a pas toujours été celui
 obtenu. Un an, une année, 365 jours d'attente après le vide. 52 semaines, c'est long, surtout lorsqu'il n'y a rien au bout.
J'ai attendu, quelqu'un, qui n'est jamais venu. J'attends encore cette  personne, bercé entre illusion et faux-espoirs.
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 Quatrième année d'attente, solitude, impatience. Silence pesant, dans le froid de décembre, dans l'esprit étriqué d'un garçon trop bon, trop con. Idée fixe dans le coeur d'un stupide espoir, les yeux rivés sur le ciel. A l'horizon, rien, comme toujours, comme jamais.
Et 2013, année pleine de promesses, sera-t-elle les tenir, elle ? 365 nouvelles journées, pour recommencer, 
inlassablement, "dans la même prison 
le même mouvement" *. Du temps, encore et toujours, pour se retrouver ici, dans un an, à faire un nouveau bilan, d'une nouvelle année. Nouvelle année d'ennuie, de joies, d
e futur, de présent, de passé. Nouvelle année prometteuse, pour v
oir fleurir le chiffre 17, tellement près du 18 et de la délivrance qu'il me procurera, peut-être. Nouvelle année de défis, de cours, de matins difficiles, de mauvaise et de bonnes nuits. Nouvelle année, une de moins sur cette Terre bleue. Nouvelle année en Normandie, titre de film, pour un quotidien affligeant. Nouvelle année, c'est tout.

Et parce que je me dois de vous le dire, je le dirais. Je n'aime pas tellement Noël et ses artifices. Cadeaux présages d'hypocrisie. Lumières flamboyante dans des coeurs ternes. Si "la vie a un début et une fin", comme le dit le proverbe, "le reste c'est ce qu'on en fait." , ne nous reste plus qu'à chopper le pessimisme à bras le corps, et le flagellé, et à sortir vainqueur d'une année qui verra sûrement autant de peine que de joie.
Cette année, je ne prendrais que le meilleur, parce que le temps file, toujours, file encore, et qu'il nous est compté, dès notre premier jour.
Profiter.


Joyeux Nöel et bonne année.
Qu'elle soit votre fortune et votre bonheur,
Plus encore que l'an passé.

 

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/Photo0521.jpgOn ne rate pas toujours ce que l'on croit.

De passage. Un à un les gens passent. Visages fermés. Vie étriquée, dans un lycée trop grand pour eux, pour nous. Le nez dans les cahiers noircis de cours lassants et fatigants, les yeux rivés sur les montres, dont les aiguilles ne vont pas assez vite. L'esprit ailleurs, mais bien trop vite ramener ici et là, par un rappel à l'ordre, un cri, un Ds. Les yeux accrochés au carrelage bleu-gris lorsqu'ils fuient les cahiers austères. Jamais heureux, jamais de joie, jamais libre, jamais vivant.

Fausse liberté dans un écrin de verre.
Pression.
Ambiance maquillée mais triste.
Envies étouffées sous les cris inaudibles des souffrances silencieuses.
Le temps file, sans moi, sans eux, sans nous.

Resté dans le ciel pluvieux de ma belle Normandie, perdu entre devoir et droit. Enfermé dans une habitude oppressante, dans des salles habillement transformées en cages dorées. Et des notes, et des leçons, et des choses à faire, et de mauvaises nuits, passées à sangloter dans le noir. Zola, Maupassant, Flaubert, Hugo... autant de prétexte pour justifier un enfermement psychologique. Subit. Autant de texte que de jour dans l'année. Autant de peine que de problèmes, aussi mineures qu'insurmontables. Autant de ragots que de Français sur Terre, autant de gloire que de néant.

Fausse réflexion dans un écrin de pollution neurologique.
Gloire.
Paroles à doubles sens.
Rêves bouffés par un réel pitoyablement blasant.
Demain file, entre mes doigts, les leurs, les notre.

 
Berné par une illusion, si belle, si fausse, si douloureuse. Noyé dans le flot incessant de demain, submergé par l'avenir, si loin, si proche, si prometteur, si effrayant. Et des chats noirs dans les ruelles, présage à interprétés. Et des mots, des phrases, des expressions, des faux-semblants, et d'infatigables allusions, qui font mal, toujours, par leur justesse. Passé, présent, futur... autant de lois qui régissent nos vies. Autant de lettres qui effraient mon coeur. Autant de conceptions de la vie que de noyaux de cerises. Autant de possibilités que d'impossibilités.

Fausse égalité dans un écrin bleu-blanc-rouge.
Attendre.
Être pendu à ses lèvres.
Passions mordues par la peur de l'autre.
Une personne qui me file sous le nez, le mien.
Seulement.

Je-tue-il

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Comme quoi, se tromper peut être un mal pour un bien, au final. Je dois dire que je me suis fais des frayeurs ces derniers temps, et même si je sais que je m'en referais les semaines à venir, je sais aussi que l'orage est passé, et que je n'ai plus qu'à faire le ménage.
Le ménage doit être fait dans ma vie, et ma tête, où trop de choses ont fracassées mon esprit fragile. J'étais persuadé d'être devenu quelqu'un d'autre, mais il n'y a jamais eu que moi et moi seul, à croire que je n'étais plus bon à rien. Et me plaindre, toujours, tout le temps, m'aura conduit à croire ce que je pensais. Aujourd'hui je vais mieux, un peu, parce qu'un mot aura su me rassurer, et parce que j'ai des amies en or. Si l'on ne peut juger un livre à sa couverture, je crois désormais que l'on peut s'ouvrir un peu, le temps que les première pages soient lues, et que l'on sache vraiment à qui l'on a affaires.

"La vie a un début est une fin, le reste, c'est ce que vous en faites..."


Félicitations, tellement si peu, tellement si fort...

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