Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/PI.jpg(Le doute, tout un fardeau.)

Longtemps que je n'étais pas venu ici, pour raconter dans un flot incessant mes pensées lugubres et maladroites. Longtemps que je n'avais pas eu du temps à moi. Longtemps que j'attends ce moment, qui arrivera dans 3 jours. Longtemps que j'attendrais encore un autre moment, celui où mon sourire ne disparaîtra plus de mon visage. Longtemps avant son arrivé. Longtemps que je n'ai plus de temps. Longtemps que je préparé ça. Longtemps que j'ai trop de choses à faire et trop peu de temps. Longtemps que je m'en tire avec les honneurs sans le mériter pour autant.
C'est flou. J'aime bien. C'est compliqué, c'est moi. Les épreuves anticipées du BAC se termineront pour moi vendredi, avec l'oral de français. Les épreuves écrites de mardi et mercredi dernier paraissent déjà bien loin. Il semblerait que mes 14 et 10 pages fassent de moi un extraterrestre, et l'angoisse envahie mon corps. Plus j'avance, plus je me dis que j'ai fais n'importe quoi. Plus j'avance et j'ai peur de ne pas m'en sortir vendredi. Pêché d'orgueil, trop de confiance. Aucun stress avant de partir mardi et mercredi. Peut-être trop prêt. L'échéance tant attendue aura coupée tous les projets que j'aurais pu entreprendre. Et moi, crispé avant les résultats du 5, je prie pour que le bon Dieu ma fasse une fleur, pour que j'approche sereinement, pour une fois, de l'objectif ultime. Il semblerait que je sois intouchable pour bien des gens, mais la machine s'est enraillée pendant es révisions, et je n'ai pas été capable de retenir quoi que ce soi de nouveau. Peut-être que mes seules connaissances de l'année auront sauvées les meubles. Qui vivra verra, comme on dit.
J-13 avant le centre. Premier boulot. Première expérience en tant qu'animateur. Toute toute première fois, comme l'aurait dit Jeanne Mas... Mélange d'excitation et d'anxiété, dur réalité qui se heurte à moi. Je ne suis pas prêt. J'ai totalisé 20 activités jusque là, il m'en faudrait le double. Mais comme toujours j'y arriverais, parce qu'il ne s'agit pas que de moi. J'ai envie de me faire plaisir, de leur faire plaisir à ces marmots. J'oublierais sûrement le côté stagiaire en cours de route, j'oublierais sûrement le côté travail en chemin. Le tout est que ce soit formidable, autant pour eux que pour moi ! J'espère tellement de ce nouveau départ, de cet espoir qui fait de moi quelqu'un d'à nouveau entier.
Je ne vais pas mieux, au contraire, et j'assimile toujours autant de choses, mais je me dis qu'un enfant, ça ne ment pas, du moins pas comme un adulte ment. Je relativise: si j'arrivais à assimiler les bonnes choses, les rêves de ces enfants, leurs envies, leurs idées naïves, si j'arrivais à ça, alors peut-être que j'irais mieux. Parce que j'adore les enfants, et que je veux en faire mon métier, et aussi parce qu'on est tous un peu des enfants, je me dis que ces 25 jours ne pourront que m'être bénéfiques. L'avenir me le dira, et je vous le dirais. Pour l'instant, j'attends toujours après quelqu'un dont je ne connais toujours pas le nom. 

"Prends garde au présent que tu crées, car il doit ressembler au futur dont tu rêves."
Mujeres Creando

Je-tue-il





Il y a en réalité du "il" dans "elle".
Il y a en réalité une absence totale de "e".
Il y a en réalité plus de mal que de bien.

 

Je-tue-il

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Tiraillé entre hâte et fatalité, comme si demain allait être ce fameux mélange de bonheur et de stupeur. Le 5 juillet sonnera la révolution, la coupure, la césure. Mais en attendant, il faut composer avec les cartes que l'on a dans les mains. No panic. J'ai désormais une semaine pour asseoir et parfaire mes connaissances historiques, en vu du dernier combat de l'année. L'heure venue je pourrais hurler de joie, peut-être, si dieu le veux; si j'ai fais tout pour en réalité. Le compte à rebours a commencer, dans maintenant deux semaines, je n'aurais pour seule occupation que ce centre de loisir, dans lequel je fonde tellement d'espoirs que je serais forcément déçu. Ne me reste qu'à passer ces stupides épreuves anticipées de BAC, et ma cage dorée me laissera partir, moi et mes tics. Encore deux semaines à tenir, et j'aurais entre les mains mon avenir, tiraillé entre hâte et patience. Il semblerait que mon avenir prochain voie s'enchevêtrer gel et sécheresse, passion et blasement, honneur et horreur. Il semblerait que le ciel se dégage, maintenant que cette année  profondément pénible est passée. Maintenant qu'un vent nouveau souffle sur les hauteurs, balayant par la même les plaies purulentes qui ternissaient le tableau.
Je ne laisse place qu'à l'optimisme, parce qu'il suffit. Trop de noir. Trop de sagesse. Trop de personnes. Trop compliqué. J'ouvre qui je suis aux seules personnes qui le méritent, j'ouvre mon âme aux seuls être qui la comprenne, je m'ouvre désormais à ce qui sera peut-être la révélation et la "remotivation" de ma vie. J'ouvre les portes du paradis. J'ouvre mon coeur, enfin prêt à la folie de ces enfants, enfin prêt à la splendeur de leur innocence. J'ouvre mes bras à ces petits être encore non formatés, qui peut-être un jour, sortirons du moule, pour ne pas à leur tour faire partie de cet amas poussiéreux qui nous gouverne. J'ouvre enfin mon esprit, pour à nouveau cueillir les fruits de la vie; je ferais de ces vacances mes vacances. Je ferais de leur échappatoire mon échappatoire. Je ferais de mon mieux, pour vivre, pour vivre 5 semaines cette année, pour me féliciter de ces 47 dernière semaines passées à survivre.

Je-tue-il


Une semaine avant le "clap" de fin. Une semaine avant une délivrance partielle. Une semaine avant d'attaquer sérieusement les révisions pour les épreuves anticipées du BAC. Une semaine avant de revoir ses priorités. Une semaine avant la délivrance. Vendredi sonnera la fin d'une année puante d'échecs et de désillusions, ruisselante de désespoir et de rancoeur. Sonnera alors, en même temps que la cloche ternie par le nombre des années, le glas de ma jeunesse. Il sera temps alors de se rendre compte de ce monde, dehors, encore plus hostile à la différence, encore plus hostile aux apparences, encore plus hostile à tout ce que je peux être. SI tant est qu'il y ait une justice, je pense que ce monde disparaîtra bientôt. Enfin, je l'espère, parce que l'espoir fait vivre, et que c'est la seule chose qui me fasse vivre.
On verra bien de quoi demain sera fait. Journée sensée être reposante, enivrante, passionnante. J'ai peur qu'elle bascule, tout comme moi, dans la démence. J'ai peur qu'elle me fasse sombré encore un peu plus, parce que je n'ai pas encore touché le fond, même si ça ne saurait tarder. Il paraîtrait que je vais m'amuser, il paraîtrait que j'oublierais cette frustration d'une année de vide supplémentaire, il paraîtrait qu'il n'y a pas de raisons. J'en voit cent là où ils n'en voient pas une. Et j'aperçois cent autres raisons de fuir, malgré toutes les recommandations de ma raison. J'entrevois mille autres raisons de partir sans tenter l'aventure, mais mon coeur me retiens à ses racines. Il semblerait que je ne soit pas prêt à claquer la porte de ce monde, juste parce que ce bout de ballon me retient au sol.
ACM, comme ils disent. Paradis, peut-être, comme je dis. L'attente se fait trop longue. J'ai hâte, comme je n'ai plus eu hâte depuis mon premier Noël. Sûrement que ce sera une nouvelle désillusion, mais tan-pis, j'essaie, parce que j'ai besoin de trouver quelque chose qui me plaise encore sur cette basse terre. Parce qu'il me faut vitre retrouver une encre, sans quoi je vais continuer à partir à la dérive...


"Prends garde au présent que tu crées, car il doit ressembler au futur dont tu rêves."

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