Les vacances sont finies. J'ai quitté ma chère Bretagne pour ma belle Normandie ce matin même. Il 'aura fallu 6 heures pour rentrer. Situation imprévisible qui a retardé mon retour, après une semaine de réflexion, de siestes, d'aventures. Une semaine plus chargée que les autres, justement parce que c'était les vacances, mes vacances. Justement pour oublier la rentrée qui s'approche, son corps qui se redessine dans ma tête, la reprise, samedi 30, qui s'annonce finalement compliquée.
Où est-ce que je vais ? Je me suis posé la question, dans le vent Breton, sur la belle plage de la Torche. Assis, sagement, sur un rocher, j'ai compris que je n'y arriverais pas si je ne fixais pas une date. Oui, une date, une échéance qui, une fois passée, m'obligera à gueuler sur tout les toits ce boulet que je traîne depuis quelques années. Ca m'a fait mal de remuer la vase, de mettre une date sur une événement qui conditionnera toute ma vie future, ou presque. Ca me fait mal d'imaginer avouer. Ouais, parce que je nie beaucoup de vérité depuis tellement de temps que ça risque d'être une fatalité pour moi. Si vous savez, le "il sans il" de la semaine dernière. De toutes façons, il n'est véritablement difficile à dire que ce qu'on admet pas. Et c'est cela ma seconde conclusion. Je n'ai toujours pas accepté. Sincèrement, si je me complais autant dans le secret, c'est probablement parce que ça m'évite de voir la réalité en face. Je refoule, pour ne pas montrer à quel point ça m'emmerde moi, bien avant les autres. Ouais, ça fait mal de détesté une grande partie de soi. Ouais, ça fait mal de ne pas supporter l'image de son futur lorsqu'on a 17 ans. Tant pis, je ferais avec. Je me laisse un an pour admettre, et dire ce qui est la vérité absolue.
Finalement, le plus intéressant dans l'histoire, ça reste la composition de ces vacances. Gare à vous, je commence mon 36 15 ma vie.
J'ai passé mes vacances à dormir, pour finalement être plus fatigué qu'avant de partir. C'est normal, mon lit, trop mou, m'a provoqué des douleurs dans le dos abominables. L'on fera avec, tant pis. Ca passera bien un jour ! Non mais le plus fatiguant, c'est que j'ai passé mon temps éveillé à courir : Zoo de Pont-Scorff (somme toute admirablement joli !) ou limaces qui m'attaquent en pleine nuit. Oui, une dizaine de limaces sont apparues dans ma chambre, vers minuit. J'ai donc dû user de toutes les forces qui ne m'avaient pas abandonnées à cette heure pour les faire disparaître. Je tairais le moyen employé. La maison est très vieille il faut le dire aussi. Ceci explique cela.
Non mais le plus dramatique, c'est que le pneu arrière gauche de la voiture a exploser entre Lorient et Rennes. Forcément, ça a retarder un peu le retour, d'autant que le roue de secours était crevée et à plat.
Le port de Lesconil. C'est beau hein, surtout sous un soleil pareil...
La belle plage de La Torche, avec ses mythiques vagues. Plage de surfeurs, je suis pas fou ! Les loutres du Zoo de Pont-Scorff. Si vous avez l'occasion, allez-y, c'est vraiment bien. Quoique, tellement de monde que parfois, des envies de meurtres remontées à la surface. Mais bon. (Elles mangeaient là, sont-elles pas mimi comme tout ?)