Je comprends ce que signifie être sous pression. J'en fais la désagréable expérience ces derniers temps, depuis que j'ai le temps d'y penser. Tout se chevauche, et moi je me retrouve submergé par le stress, l'angoisse, la peur, et la culpabilité. Submergé, asphyxié, englouti par toute cette pression qui pèse lourdement sur moi. Inconsciemment j'ai laisser monter la sauce, jusqu'à en être malade, la semaine dernière. Trop de tout, et pas assez de temps pour tout faire. Il n'empêche que j'y arriverais, et que dans trois mois, en vacances, je repenserais à aujourd'hui avec ce sourire du coin des lèvres qui me caractérise, une fois le meilleur accomplie sans tout le bruit nécessaire aux autres. J'ai failli craquer complètement il y a 5 jours, mais personne n'a rien vu, et je prend sur moi pour réussir à tout avoir, comme j'ai toujours réussi à le faire. Seulement à 18 ans aujourd'hui, les échéances se rapproches, et le niveau requis augmente, sans que je sache vraiment si j'en serais capable.
Et la seule réponse que j'ai trouvé à tout cela est la fuite. Mardi d'abord, et 105 euros plus tard, pas de changement. Hier ensuite, et 25 cookies plus tard pas de changement. Aujourd'hui enfin, je vais essayer de me remettre en marche, en mode machine, pour étaler toute ma détermination, cachée mais bien présente. J'ai 1000 choses à faire et d'ici samedi soir elles seront toutes faites, sans exception aucune. Je retrousse les manches et replonge mon cerveaux dans mes cours, pour ne pas voir que l'astéroïde se rapproche, et qu'il tombera sur moi. A côté, si je suis capable d'être digne de moi-même.
Les 105 euros ont fait mal, mais ils étaient nécessaire, parce que j'avais décidé de tout changer l'année de ma majorité. J'ai commencé à cocher certaines choses de ma liste, et je constate que l'effet et plutôt bénéfique sur mon état d'esprit. Je sors lentement de mon coma pour me rapprocher de la vie. Je vais parvenir à ce que je m'étais donné comme objectifs, au moins cette partie là. C'est bon de voir qu'après cinq mois en 2014 les choses commencent à bouger sérieusement, même si le contre coup m'est désagréable. Je passerais au delà, pour sûr, et je parviendrais à me prouver à moi que j'en vaut la peine. Seulement il faudra bien tout avouer un jour, et si le désir de parler ne grandit pas, celui de cesser de nier prend bien plus de place que je ne l'aurais imaginer. Mais qui pour comprendre ce sentiment ? Qui pour me dire que tout va bien alors que j'en aurais vomi toute la semaine dernière ? Qui pour me dire que le temps qui m'est impartit n'appartient qu'à moi ? Qui pour me guider vers la victoire, ma victoire ?...
Aujourd'hui, j'en éprouve un de ceux là.