Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

 Est-ce que le temps nous rend meilleurs, ou est-ce que ce sont nos rencontres qui nous permettent de devenir meilleurs ? Est-ce qu'on peut réellement faire ce que l'on veut, ou est-on définitivement condamné à ne penser qu'à travers les autres ? Je ne sais pas trop quoi faire. Ce sentiment étrange de se tromper, quelque soit le choix qui sera fait, quelque soit la partie de moi qui prendra le dessus. Je deviens fou, complètement fou, et j'aurais sûrement besoin de rester enfermer seul dans une pièce capitonnée comme beaucoup d'autres.
Le contraste doit être flagrant. Hier, j'aurais conquis le monde, et je continue à croire qu'il ne faut pas se soumettre, jamais. Mais il semble qu'aujourd'hui soit fait pour me rappeler à quel point j'en suis au même point que les autres, à définitivement me bercer d'illusions. Le fait est que je ne pourrais jamais voler, ou cracher du feu. Le monde change, il prend un sens que l'on ne pourra jamais comprendre ou analyser, et je suis convaincu qu'il en est de même pour nous. Je me suis pris à penser de ce que serait ma vie dans dix ans, et je me suis rappeler que je ne me souviendrais probablement pas de ce jour. Est-ce qu'aujourd'hui je suis capable de faire les bons choix, de sérieusement penser à ce que demain me réserve ? Est-ce possible pour moi de concevoir un avenir qui ne soit ni utopique ni impossible ? Est-ce que je suis assez grand pour penser véritablement à ce que je désire, sans me restreindre, sans altérer ce que je pense avec ce que pense les autres. C'est symptomatique chez moi, le doute s'empare de mon esprit dès lors que quelqu'un m'a  fait sortir de mon état comateux. 
Je ne pourrais jamais défier la gravité, et je ne pense pas pouvoir en ce jour décider de ce que ma vie sera faite. Qui donc, à priori, pourrait savoir ce dont il aura envie des années plus tard ? Je ne sais vraiment pas où je vais, et j'ai terriblement peur. Peur, autant  de se tromper que de ne pas savoir si je trouverais encore une main tendu à ce moment là. Vous savez, la confiance, c'est comme  un emprunt bancaire, c'est un pari sur l'avenir, sauf que l'on a toujours peur que les dettes ne soient pas payées. Avoir peur aujourd'hui est peut-être la seule réaction possible me direz vous, mais je ne sais pas si j'aurais la force de cesser d'angoisser un jour. Le fait est que le doute m'habite depuis toujours, et que la seule chose qui m'a toujours guidé, ce sont ces petits moments de lucidités qui se font si rares ces temps-ci.

La seule véritable question qui puisse se poser restera toujours la même
Où-est ce que je souhaite aller, comment, pourquoi, et avec qui ?

Vos réactions.

Splach !

Par alyane le Vendredi 4 avril 2014 à 12:40
La vie nous réserve de belles surprises et de belles réponses.
Certes, ce n'est pas toujours rose, mais je crois que d'avoir peur avant de savoir n'apporte rien.
Essaie d'être conforme à ton Moi profond et de trouver ta voie.
Par imparfaiite le Jeudi 8 mai 2014 à 21:54
Belles réflexions
 

Splach !









Commentaire :








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