Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/PA050038.jpg[Rallumer la lumière.]

Probablement que cette chanson me fera toujours pensé à cette épopée étrange, juste avant mes épreuves anticipées de BAC, en première. Probablement qu'elle représentera toujours cette solitude que j'éprouvais à ce moment là. Et lorsque ce sentiment resurgit, c'est ce petit sifflement rassurant qui me vient au lèvres. Comme un baume pour penser mes plaies, parce que quoi qu'on en dise, je suis sortit du tourment par là. Cette chanson représente aussi et surtout tout ce temps cloîtré dans mon propre esprit, à tenté de me persuader que je n'en voulais pas au monde. Seulement aujourd'hui je comprends à quel point j'ai eu tord, simplement parce que de fait, je vie depuis toujours dans la haine, et que ça a faillit me bouffer. 
J'ai pris du recul par rapport à tout cela. En vouloir au monde n'a rien de très négatif pour quelqu'un comme moi, c'est juste une raison supplémentaire de vouloir le changer, le façonné. Je réalise à quel point j'ai raison. Pas dans le sens où je détiendrais la science infuse, non, plutôt dans celui où j'ai l'intuition intelligente. Je me suis rarement trompé, et je constate juste que beaucoup de personnes autour de moi manque cruellement de lucidité ou sont dévoré par l'illusion. Le fait est que j'ai eu raison sur toute la ligne, et que je suis persuadé que le monde tournerait plus rond si tout le monde penser à ma façon. 
Certain jugeront tout ça prétentieux, d'autres immature, mais qu'importe, puisque de toues façons je suis le seul à savoir où je vais réellement. Finalement, le vrai courage n'est peut-être pas d'assumer ouvertement qui l'on est, si tant est que l'on puisse être quelqu'un, mais plutôt d'assumer qui les autres sont, et c'est bien là qu'est le vrai noeud. Qui est là pour accepter ce qui vient de l'autre, ce que vie l'autre, ce que ressent l'autre, sans jugement. Je reste intimement convaincu qui la compassion est de se registre là, mais que le vrai mal de notre société actuelle, bien plus que l'absence de solidarité ou de partage, est la justice. Parce que qui pense avoir le droit de juger devient juge, même s'il prétend ne pas le faire, ou ne pas vouloir être la victime. Le fait est qu'il "vaut mieux être le boucher que le veau" de nos jours, alors qu'un monde entier rempli de veaux ferait sûrement moins de dégâts.
Apprendre à balayer devant chez soi ne signifie pas faire le tri dans sa tête, loin de là, parce que c'est impossible, il s'agit plutôt de vivre sereinement dans le capharnaüm des autres. La paix ne passe donc ni par les discours ni par les actes, juste par la pensée. 

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