On ne rate pas toujours ce que l'on croit.
De passage. Un à un les gens passent. Visages fermés. Vie étriquée, dans un lycée trop grand pour eux, pour nous. Le nez dans les cahiers noircis de cours lassants et fatigants, les yeux rivés sur les montres, dont les aiguilles ne vont pas assez vite. L'esprit ailleurs, mais bien trop vite ramener ici et là, par un rappel à l'ordre, un cri, un Ds. Les yeux accrochés au carrelage bleu-gris lorsqu'ils fuient les cahiers austères. Jamais heureux, jamais de joie, jamais libre, jamais vivant.
Fausse liberté dans un écrin de verre.
Pression.
Ambiance maquillée mais triste.
Envies étouffées sous les cris inaudibles des souffrances silencieuses.
Le temps file, sans moi, sans eux, sans nous.
Pression.
Ambiance maquillée mais triste.
Envies étouffées sous les cris inaudibles des souffrances silencieuses.
Le temps file, sans moi, sans eux, sans nous.
Resté dans le ciel pluvieux de ma belle Normandie, perdu entre devoir et droit. Enfermé dans une habitude oppressante, dans des salles habillement transformées en cages dorées. Et des notes, et des leçons, et des choses à faire, et de mauvaises nuits, passées à sangloter dans le noir. Zola, Maupassant, Flaubert, Hugo... autant de prétexte pour justifier un enfermement psychologique. Subit. Autant de texte que de jour dans l'année. Autant de peine que de problèmes, aussi mineures qu'insurmontables. Autant de ragots que de Français sur Terre, autant de gloire que de néant.
Fausse réflexion dans un écrin de pollution neurologique.
Gloire.
Paroles à doubles sens.
Rêves bouffés par un réel pitoyablement blasant.
Demain file, entre mes doigts, les leurs, les notre.
Gloire.
Paroles à doubles sens.
Rêves bouffés par un réel pitoyablement blasant.
Demain file, entre mes doigts, les leurs, les notre.
Berné par une illusion, si belle, si fausse, si douloureuse. Noyé dans le flot incessant de demain, submergé par l'avenir, si loin, si proche, si prometteur, si effrayant. Et des chats noirs dans les ruelles, présage à interprétés. Et des mots, des phrases, des expressions, des faux-semblants, et d'infatigables allusions, qui font mal, toujours, par leur justesse. Passé, présent, futur... autant de lois qui régissent nos vies. Autant de lettres qui effraient mon coeur. Autant de conceptions de la vie que de noyaux de cerises. Autant de possibilités que d'impossibilités.
Fausse égalité dans un écrin bleu-blanc-rouge.
Attendre.
Être pendu à ses lèvres.
Passions mordues par la peur de l'autre.
Une personne qui me file sous le nez, le mien.
Seulement.
Attendre.
Être pendu à ses lèvres.
Passions mordues par la peur de l'autre.
Une personne qui me file sous le nez, le mien.
Seulement.