Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/bandeau-copie-1.jpg[Regarde dehors, le ciel est dégagé. Si, regarde, il ne le sera peut-être plus jamais.]


C'est quand plus rien ne va que l'on se rend compte de l'importance qu'ont certaines personnes. Quand plus rien ne va que l'on s'aperçois d'à quel point leur soutient nous manque. Il y a bien sûr celles et ceux avec qui tout va toujours bien, ceux là qui ne nous ont jamais vu pleurer, jamais entendu crier. Il y a ceux là, en effet. Mais il y a ceux et celles qui vous font lever le matin, qui vous rassurent, qui vous disent que ça va aller. Ces personnes là sont précieuses, mais parfois nos chemins et les leurs s'éloignent, parce que nous ne prenons plus le temps, parce qu'ils n'en n'ont pas plus que nous. Nos chemins s'éloignent, fatalement, et l'on oublie de se dire les choses importantes.Vous savez, ces choses, en nous, qui rallument les passions, qui hantent nos nuits, qui tuent nos rêves. Si, vous savez. Et bien c'est en oubliant de leur en parler qu'on se fane, qu'on désapprend à rêver, qu'on se perd. 
Alors on tente comme on peut de boucher les trous, mais il n'en est rien, notre empire s'écroule, simplement parce qu'on n'a plus personne pour nous pousser, nous rassurer, nous dire que tout va bien. Notre monde perd son sens, lorsqu'on retire l'un des repères que l'on a choisit. Et les autres repères, voyant bien que rien ne va plus, tentent bien, en vain, de guérir la blessure, puis les blessures.  Seulement le mal est fait ; rien ni personne ne remplace l'amour qu'on éprouve pour quelqu'un. Et oui, il faut bien le dire, nous aimons nos amies, sans aucune forme de retenue, parce qu'ils sont les seuls à savoir qui nous sommes réellement. Les seuls qui voient lorsqu'on se cache, lorsqu'on a pleuré, lorsqu'on marche sur le fil sans aucune forme de protection. 
Et aujourd'hui, alors même que j'aurais besoin que l'on me dise que tout va bien, alors que j'aurais besoin que l'on me rassure, et bien cette amie n'est pas là. Et loin de moi l'idée, l'envie, le besoin de lui en vouloir. Les choses sont ainsi, nos routes ont bifurquées, et je ne pense pas que je prenne le meilleur chemin. Malgré tout je reste heureux, pour elle, parce que je sais que j'ai bien travaillé, et qu'aujourd'hui, elle a retrouvé beaucoup de chose qu'elle avait perdu. Et même si ses jours ne sont pas tout roses, je sais qu'elle est hors de danger, loin des torpeurs d'antan. Mais elle n'est plus là pour moi, aujourd'hui. Elle, cette amie qui m'a vu pleurer, qui a su lorsque ça n'allait pas, oui elle, elle n'est pas là. Alors je frôle le fond du gouffre, les yeux rouges, touchant du bout des doigts la synthèse parfaite de ce que je détestais. Cliché, Jugement, Intolérance, Emportement, Extrémisme. Je ne pensais pas devenir de ceux là, mais je m'aperçois qu'on ne renie que ce dont on a peur, mais que rien, fatalement, n'est impossible.
On a peur que de ce qu'on ne connaît pas. Je ne me connaît plus. Je me fais peur.
 
Léo, Adam, Mathieu. Même combat.

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