Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il



Peut-être que je m'emballe. Peut-être que je fais exactement ce que je reproche aux autres. Peut-être que j'écoute Rien que de l'eau de Véronique Sanson un peu trop fort. Peut-être que je me fais un gros film à l'américaine. Peut-être que demain sera un autre jour.
Et sûrement que rien ne se passera comme prévu. Et sûrement que mes rêves palis ne seront plus que des souvenirs désagréables. Et sûrement que je fais une boulette plu grosse que moi...
Mais cette fois je tente, coûte que coûte, et je lance mes dernières forces dans la bataille, parce qu'attendre et subir m'épuise.



Elle, rappelle-toi comme elle est belle
Et touche-la, elle sent le sel
C'est un don miraculeux

Elle, c'est la naissance de la gabelle
C'est l'oubliée des infidèles
A la terre des futurs vieux

Rien que de l'eau, de l'eau de pluie

De l'eau de là-haut
Et le soleil blanc sur ta peau
Et la musique tombée du ciel
Sur les toits rouillés de Rio

Toi, tu te caches dans les ruelles
Et comme un païen qui appelle
Les Dieux pour qu'elle t'inonde

Elle, oh tu sais elle a le temps
Elle est là depuis mille ans
Elle te suit comme une ombre

Rien que de l'eau, de l'eau de pluie
De l'eau de là-haut
Et le soleil blanc sur ta peau
Et la musique tombée du ciel
Sur les toits rouillés de Rio


Elle, en attendant l'orage
Elle te pardonnera ton âge
Et l'argent de tes cheveux

Elle, tu ne peux pas te passer d'elle
Tu ne vivras jamais sans elle
Tu n'auras que l'eau de tes yeux

Rien que de l'eau, de l'eau de pluie
De l'eau de là-haut
Et le soleil blanc sur ta peau
Et la musique tombée du ciel
Sur les toits rouillés de Rio

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