Je ne suis pas sûr de ne pas regretter ma vie d'avant. Je ne suis pas sûr de vouloir une autre vie que maintenant non plus, parce que quoi que j'en dise, elle est d'un confortable réconfortant. Je ne suis pas sûr que toutes ces personnes se souviendront de moi, et si elles s'en souviennent encore. Je ne suis pas sûr qu'on ait encore des choses en commun, ni même que l'on s'apprécierait encore. Les chemins sont fait pour se croiser, se longer, se séparer. Et dès que je repense à cette belle brochette que nous formions, la nostalgie me happe. Souvenirs entremêlés, presque effacés, que je m'efforce de maintenir intacts.
Je me rappelle les noms, un par un, les journées passées à ne rien faire sinon extrapoler sur nos vies. Le fait est que personne ne se doutait de la destination que nous prenions, et du peu de lien qui unissent encore certains d'entre nous. Relations étranges, aujourd'hui encore, où l'instant n'a jamais eu de valeur. Nous n'avons que su dire qu'on ne se perdrait pas, mais les faits sont ailleurs, je comprend maintenant que nous étions alliés de circonstances plus que de vrais amis pour certains, et que ceux à qui on ne pensait ne plus jamais parler sont encore là, sans que rien n'est bougé.
Et maintenant que nous sommes à un nouveau virage de nos vies, je m'aperçois que le manque se fait souvent ressentir, simplement parce que certaines de ces personnes sont encore plus formidables qu'à l'époque, et que je regrette que nos chemins ne se croisent pas plus souvent. Dans 33 jours, tout sera profondément différent, à n'en pas douter, et j'espère un jour arriver à m'arrêter sur un quai, le bon, où toutes ces personnes seront réunies, dans la vérité, le partage et l'humanité la plus profonde.
Ne reste qu'à tenir, coûte que coûte.
Je me rappelle les noms, un par un, les journées passées à ne rien faire sinon extrapoler sur nos vies. Le fait est que personne ne se doutait de la destination que nous prenions, et du peu de lien qui unissent encore certains d'entre nous. Relations étranges, aujourd'hui encore, où l'instant n'a jamais eu de valeur. Nous n'avons que su dire qu'on ne se perdrait pas, mais les faits sont ailleurs, je comprend maintenant que nous étions alliés de circonstances plus que de vrais amis pour certains, et que ceux à qui on ne pensait ne plus jamais parler sont encore là, sans que rien n'est bougé.
Et maintenant que nous sommes à un nouveau virage de nos vies, je m'aperçois que le manque se fait souvent ressentir, simplement parce que certaines de ces personnes sont encore plus formidables qu'à l'époque, et que je regrette que nos chemins ne se croisent pas plus souvent. Dans 33 jours, tout sera profondément différent, à n'en pas douter, et j'espère un jour arriver à m'arrêter sur un quai, le bon, où toutes ces personnes seront réunies, dans la vérité, le partage et l'humanité la plus profonde.
Ne reste qu'à tenir, coûte que coûte.