Cette fois c'est réel. Cette fois c'est palpable, avec de la matière, des sons, des odeurs, des contacts, des idées. Avec des courbatures dues à l'amphithéâtre et ses allées étroites. Avec le sentiment du renouveau. Je ne peux pas mentir, j'espère que ça changera les choses, mais j'ai terriblement peur que ça me change aussi. Saut dans le vide. La dose de travail à fournir ne me paraît pas insurmontable, d'autant que je reste confiant dans mes capacités à emmagasiner toute sorte d'information. Non, la vrai peur, c'est l'intégration à un monde qui m'effraie, qui me glace le sang. Le prix de la liberté, c'est le temps, et je ne sais pas trop à quoi je vais l'occupé, alors les idées foisonnent, fusionnent, résonnent, mais ne restent que des idées.
Et je continue à me demander si c'était la meilleure chose à faire, si je trouverais celui qui me fera réaliser que ça ne va pas si mal. Et je continue à me demander si j'arriverais à me mettre au boulot pour de vrai, un jour. Et si je suis vraiment capable de conjuguer le verbe être, en lieu et place du verbe avoir.
Le fait est que seul le temps me le dira, et je retourne à ma patience éternelle.
Personne ne pourra jamais dire que je suis impatient, jamais.
Et je continue à me demander si c'était la meilleure chose à faire, si je trouverais celui qui me fera réaliser que ça ne va pas si mal. Et je continue à me demander si j'arriverais à me mettre au boulot pour de vrai, un jour. Et si je suis vraiment capable de conjuguer le verbe être, en lieu et place du verbe avoir.
Le fait est que seul le temps me le dira, et je retourne à ma patience éternelle.
Personne ne pourra jamais dire que je suis impatient, jamais.
"La patience est amère, mais son fruit est délicieux."
Espérons.