Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

 Indéniablement, ça continue de tourner sans cesse dans ma tête. Comme une belle chanson vous reste en tête, comme une belle image vous apparaît lorsque vous fermez les yeux. Ca continue de prendre de nouveaux sens, sans jamais vouloir en trouver un qui me convienne. Balle en plein coeur. Je ne sais pas trop où se trouve le but de tout cela. Je dois dire que je reste profondément marqué par tout ce qui a été dit, parce qu'on a conclu que je ne faisais que renvoyer ce que je perçois des gens. Vous savez, dans l'absolu, je suis convaincu que le monde mérite mieux, et en idéaliste que je suis, je refuse de croire une minute qu'un jour nous serons obligés de nous renier, de marcher dans les clous, de nous taire. Croire en quelque chose de mieux n'a rien de pathologique et je reste convaincu qu'admettre les règles revient à faire le jeu de ceux qui les imposent, et qui restent finalement minoritaires avant que personne n'ait le courage d'assumer vouloir mieux, pas juste différent. Rejeter l'horrible devrait être la seule chose à faire, sauf que je me rend bien compte que je suis bien seul à garder cette optique.
Changer le monde commence par continuer à croire qu'on peut le faire, que le changement est possible. Je n'ai rien à accepter de personne, aucune règle ne devrait être dictée. La seule chose qui devrait régir nos vie est notre propre raison, pas celle de pseudo intellectuels, qui recherchent plus notre aliénation que notre bonheur.
Alors non, non je n'ai rien à comprendre, je n'ai pas d'eau à mettre dans mon vin, je n'ai pas d'excuses à proférer. Non je n'ai rien à accepter fatalement, comme si l'histoire été écrite. Non, je refuse de cesser de croire. Non, je refuse de me soumettre à quelque volonté que se soi. 
Peu de chose est ressorti de tout cela. Très peu même. SI ce n'est que nous n'avons pas envie que ça s'arrête. Si ce n'est que je suis moins bien que je me le laisse entendre. Si ce n'est que je reste finalement le plus libre d'entre nous, malgré toutes les chaînes que je me suis mis seul aux pieds.

Et même si je dois finir tout seul, j'aime autant, parce que supporter la résignation est plus difficile pour moi que de supporter les insultes, le mépris, la douleur, la malchance et l'horreur en même temps.

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