Tenez, cadeaux !
La Balade de Jim dans les oreilles, apaisé, je flirt avec la plénitude après un week-end destructeur de toute ma rancoeur. La sérénité s'empare de moi, comme le calme avant la tempête. Comme le beau temps, jusqu'à ce que la pluie revienne. Non. Pas aujourd'hui. Pas de pessimisme. Non. Aujourd'hui, c'est simplicité et repos cérébral. Aujourd'hui, c'est temps mort, une journée entre parenthèses, pour que mon coeur panse ses vieilles blessures, et que mes yeux sèchent de toutes ces nuit trop longues. Cette journée est une pépite, alors je la prend, la cache, et la garde tranquillement sous le coude, comme un trésor, parce que ces pépites sont devenues bien trop rares...
Semaine difficile en perspective. Les cours, les gens, la pluie, la fatigue, encore. BAC blanc en fin de semaine, avant une soirée promise à la postérité. BAC blanc, et multiples devoirs de lycéens, barbant, stressant. La pression monte doucement, jusqu'à ce qu'elle atteigne son paroxysme le matin du BAC, le vrai cette fois. Pression. C'est ça. Peur, aussi. Une épreuve à relever, parce que ceux d'avant l'ont relevé avec brio. Je me fait peur à m'imaginer d'avoir tout à refaire, alors que je bosse depuis le début pour cette
Les nouvelles s'enchaînent, vite, comme si le temps voulait rattraper son retard, comme si les rides devaient se creuser plus vite. Improvisation. Devenir professeur, pour une ou deux heures par semaine. Devenir mon but ultime, apprendre ce que je sais. Partager. Le mot d'ordre que je me suis fixé depuis quelques temps. Partager. Parce qu'on est rien sans les autres. Parce qu'on gagne plus à donner qu'à recevoir. Partager. Juste pour le plaisir. Juste parce qu'on sera mort un jour, et que ce jour là, on restera dans les esprits, parce qu'on aura su donner, sans compter, sans calculer. Le bonheur, ça s'apprend, alors je continue mon apprentissage, tranquillement, lentement, parce qu'il faut du temps pour savoir tout ce qu'il y a à savoir. Les meilleurs ne partent pas les premiers, ce sont ceux qui n'ont plus rien à apprendre qui partent, puisqu'être blasé c'est déjà être mort quelque part. La curiosité est signe de vie, alors je souhait vivre, vraiment, pleinement, sans m'attacher à toutes ces bricoles. Nous sommes en vie, et l'air en barre n'existe pas encore, alors réjouissons nous de pouvoir respirer à plein poumons, tant que le monde nous le permet...
Partager, comme ça, puisque c'est le plus beau verbe du monde...