Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/FL4.jpgJ'aurais aimé y croire un peu plus longtemps.

Mes yeux fixent la braise incandescente, les flammes orangées oscillent au gré des courants d'airs qui passent par la cheminé, et moi, hypnotisé, j'espère que l'année à venir sera meilleure que celle passée. La douce lumière du feu berce mes désirs, et ses crépitements tendent à me rendre fou, le cerveau comme oxydé par une année de frustration. Une année étrange. La bûche, bouffée par les capricornes, se voie disparaître, doucement, comme ce fut mon cas durant l'année ; une flamme trop grande pour moi ma consumé, comme le feu dévore de sa rage et de sa violence les fibres profondes d'un bois trop sec. La brûlure est douloureuse, rouge, vive.
J'aurais passé une année de plus. Mutisme. L'oeil brillant, éclairé par un souvenir, un espoir, une envie, un idée, une frayeur. Le coeur battant, trop fort, trop souvent. La main palpant, toujours, le sol, à la recherche d'une sensation plus agréable. L'oreille tendue, aux aguets, prête à tout, pour toi, pour elles, pour lui, pour eux, pour ceux, celui, celle. Les sens en éveil, excités par la douleur, énervés par une année de perdue, à regarder le monde tourné encore et toujours, sans moi. Attendre.

Et comme le loup dans sa tanière, apeuré, j'attends. Encore. Et comme la cigale ayant chanté tout l'été, j'espère de la fourmi, qu'elle finisse le travail pour moi. Trop peu de courage, trop peu de raison, trop peu de douleur; pour l'instant... Silence. Le hibou, perché sur l'arbre sous lequel j'ai creusé mon terrier, occupe mes nuits de son chant, et les oiseaux nichant à quelques mètrent, eux, ne chantent plus pour moi, parce qu'ils ont leurs problème, et qu'ils pensent que supporter le malheur et la douleur se fait plus facilement seul. Et l'on prend les mêmes acteurs, avec les mêmes voix, et on recommence la scène, avec toute la dramaturgie du meilleur des navet américain. Et on compte les points, pour n'avoir finalement qu'un seul vainqueur.


Si jamais je me perds
Si jamais je prends l’eau
Ouvre-moi la portière
L’amour peut prendre froid

Céline Dion/Johnny Hallyday, L'amour peut prendre froid


Vos réactions.

Splach !

Par Le.souvenir.d.une.etoile le Mercredi 16 janvier 2013 à 8:29
attendre d'avoir la force de vivre hein.
 

Splach !









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