Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/PA060051.jpg(Tomber les barreaux, changer de bourreau.)

Je me rend compte que je suis le seul à être resté fidèle à ce que j'étais il y a trois ans. Je n'ai pas changer d'un demi pouce dans ma philosophie de vie, dans les objectifs que je m'étais fixés. Alors soit j'étais très en avance sur mon temps, et je savais déjà parfaitement qui j'allais être, soit je suis de ceux qui n'avances pas. Mais qu'importe au fond, puisque nos chemins ne se recroisent presque pas. Entre eux et moi il y avait tellement de chose, mais qu'en reste-t-il vraiment ? Un message tous les 8 mois, une rencontre furtive au détours d'une rue de Caen, même plus de journée du potager
Ca aurait dû me faire mal de le dire, mais ma vie va très bien ainsi. Je pense que finalement j'ai changé, et je ne suis plus le sentimental jusqu'au-boutiste que j'étais à cette époque. Sont là ceux qui le veulent, je ne fais plus semblent. Ca me fait tout de drôle malgré tout de me dire qu'ils ne sont plus ceux que j'aimais autant. Peut-être devenus soiffards et fêtards, peut-être restés des enfants trop sages. Peut importe puisque moi je suis toujours le même, imperméable aux fluctuations du temps et des autres, ou presque. 
Bon, je vous l'avoue, certaines choses ont changées malgré tout. Disons que je me découvre passionné, vivant chaque jour un peu plus. Je suis sorti de cette nonchalance qui me caractérisait, puisque tout n'est plus que choix désormais. Je suis le seul à décider où je vais, quelque soit le choix des autres de comment j'irais.  Je ne suis pas sûr que de leur côté, alors même qu'il me prônaient tolérance, choix et liberté, ils se rendent compte de tout ce qu'ils ont perdu. A trop vouloir être de ceux qui vivent, ils ont paradoxalement désappris à vivre, simplement parce que les plus vivant ne sont pas les plus fêtards, gueulards, chauffards, soiffards. Les plus vivant sont ceux qui savent pourquoi se lever le matin, et pourquoi la nuit va être trop longue ou trop courte. Ce sont ceux pour qui aimer, rire, apprendre ont un véritable sens.
Et ils me disaient qu'il me faudrait du temps pour comprendre, que j'étais trop immature pour comprendre. Je ris doucement maintenant que je les observe, du haut de mon pied d'estal, loin de leur bas monde, du haut de mon immaturité et du temps qui a passé. Et ils croient encore que je suis cette enfant sage que je n'ai jamais été. Et ils pensent encore que je suis l'ennemie de la vérité et de la justice, et que ma vanité est réelle. Ils ne doivent pas souvent penser à ce que cache les barrières et les apparences. Mais qu'importe, puisque l'on se retrouvera, peut-être, dans une vie future, à parler de où et quand j'avais raison, ou plus précisément de où et quand ils ont eu tord.

Peut-être sont-ils heureux, ou ont-ils l'impression de l'être comme ça.
Une seule chose est sûre,
c'est que jamais ils ne pourront l'être autant que moi.

Vos réactions.

Splach !

Par maud96 le Dimanche 29 décembre 2013 à 22:53
L'important est d'avoir une vie intérieure fournie : et pour ce faire, écrire aide à se distancier de soi.
Mais ton texte ici, en parlant d'un piédestal, semble évoquer l'isolement dans une tour d'ivoire... et je pense qu'on a besoin d'autrui et d'amitié autour de soi... Ce que je te souhaite de tout coeur pour cette nouvelle année
 

Splach !









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

<< maintenant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | avant >>

Créer un podcast