(Je continue de vous montrer ma belle Normandie sous la neige, parce que c'était beau.)
Il est temps de se poser le bonnes questions. Je viens de réaliser que je n'ai pas de rêve. Je n'ai pas d'envies. Ma vie n'a pas de but final. Tout ce cheminement pour aller où ? Pour aller comment ? Pour aller avec qui ? Je crois bien que je ne regrette rien de mon passé. Je crois bien que je n'attends rien non plus de mon avenir. Je ne suis pas à ma place, si tant est que j'en ai une. J'ai besoin de plus que toute cette mascarade, de tous ces faux semblants, de toutes ces fausses vérités. Je pense que je ne suis pas en adéquation avec ce monde, que je suis de trop. L'équation a deux inconnu, et je ne saurais peut-être jamais la résoudre. Peut-être qu'aujourd'hui j'apparais fort, intangible, rude parfois. Peut-être qu'on e prend pour le grand frère qui a réponse à tout, qui ne tremble devant rien ni personne. Ouais, aujourd'hui je suis celui que rien n'ébranle, celui à qui on va parler, et moi dans l'histoire, je n'ai personne à qui j'ai envie de parler de moi. Vus savez, cette confiance impossible à donner pour moi, je me rend compte que je ne l'ai pas encore donnée. Alors certes certaines personnes s'en rapprochent, mais franchement, il n'y en a aucune à qui j'ai envie de parler de mes inquiétudes aujourd'hui. C'est égoïste que de vouloir garder ses réflexions pour soi, que de dire que ce que les autres veulent entendre, mais c'est nécessaire pour que je ne sombre pas,
J'ai tout quitter il y a deux ans, et j'ai besoin de recommencer. Les gens sonnent à nouveaux faux, ils me prend une lassitude extrême à les voir chaque jour. Tous. Je suis de ceux qui veulent être seul 300 jours par an. Je déteste le monde pour ce qu'il a fait de moi, et pour ce qu'il fait de vous. J'ai mal a u coeur, la nausée, envie de pleurer tellement ce monde est laid, tellement son peuple est cupide, stupide. Ce me fait bizarre que de me dire que je n'ai rien à accomplir d'autre que me lever le matin pour aller construire un avenir dont je ne veux pas, avec des personnes que je ne veux pas voir, dans un lycée qui me déprime par son âme mole et lente, cette âme qu'elle partage avec tous ces vieux bâtiment qui se déplacent dan le temps à coup de mauvais souvenirs. Je ne sais pas si je retiendrais un seul jour de cette foutue vie au lycée. Je ne sais pas si je retiendrais une seule personne de cette vie de 16 ans d'ennuis mortel. Je ne sais pas si j'arriverais un jour à savoir ce qu'il m'a été donné à faire.
Merde. Ce n'est pas ma vie. Ce n'est pas la vie que je souhaite. Je veux pouvoir écrire mon histoire moi même, sans qu'aucun protagoniste ne m'emmerde avec ses malheurs à deux bals. Je veux pas avoir à consoler qui que ce soit. Ce monde se fera sans moi, désolé, je referme les remparts, j'arrête de parler à voix haute, parce que je ne souhaite pas contribuer à l'élaboration d'un monde encore plus artificiel que celui dans lequel nous vivons. Je suis désolé, parce que je ne veux pas être retenu dans mes choix, parce que je veux avoir un avis sur tout, même s'il est politiquement incorrect, même si ces connards puants nommés "personnes" sont trop stupide pour en avoir un. Je voudrais qu'on brise les codes de cette société préformatée, de ces amitiés préconçues, de nos vies prédéfinies. Je voudrais pouvoir pleurer quand j'en ai envie, même s'il n'y a pas de raison, parce que la vrai folie, c'est de vouloir mettre une cause sur chaque maux. Le douleur est comme le pluie, elle frappe au hasard, et elle mouille le coeur jusqu'aux os, tant qu'on a pas compris qu'avoir mal faisait partie du bonheur. Elle continuera de tomber sans cesse, tant qu'on aura pas compris qu'il ne faut pas lutter contre elle, mais nous laisser submerger pour qu'elle laisse la béatitude remplacer le chagrin, jusqu'à ce que la sagesse porte notre nom.