(Paresser, en attendant, impatient, que le soleil se lève sur demain et ses espoirs.)
Je suis accro aux drames. Ne faites pas comme si vous ne le pensiez pas, je sais que c'est le cas. Ceci dit, et même en ayant conscience de cela, je continue de les provoquer, habituellement. Mais pas cette fois. Aujourd'hui, je ne pleurerais pas, enfin, moins que d'habitude, avec la canicule, l'eau se fait rare...
Hier, ça ma fait du bien de parler. De te parler. On a réussi, pour la première fois depuis longtemps, à mettre des mots sur des émotions, à parler du futur, à se pardonner toute nos petites erreurs. On a réussi à se vider la tête, à exprimer nos inquiétudes, nos certitudes, nos envies, notre peur, aussi. Parler, comme à une amie, enfin, pour le première fois depuis longtemps. Absence totale de rancoeur où de méfiance, on s'est livré, on s'est retrouvé. La fois dernière on s'était déchiré, parce qu'on ne s'est pas écouté, mais hier, table rase du passé, on a réappris à comprendre l'autre, et ça, ça vaut de l'or.
J'entame donc cette nouvelle semaine sur des bases saines, une fois n'est pas coutume. Mon stage pratique pour le BAFA se termine vendredi, après 24 jours de travail merveilleux avec le futur de cette planète. J'ai retrouvé mes ami
Finalement, j'ai hâte. J'ai hâte que tout ça se termine, parce que j'ai à nouveau soif d'aventures, de ragots, d'apprendre. J'ai hâte que la page se tourne, parce que celle qui se termine n'a été noircies que par ma passion pour le drame. J'ai hâte que l'été prochain arrive, parce que je saurais où je vais, et si j'y vais avec lui. J'ai hâte que le jour se lève, sur mes 18 ans, le 22 avril prochain. J'ai hâte, oui, j'ai hâte. J'ai hâte de grandir, de chanter, de pleurer, de courir, de danser. Oui, j'ai hâte, j'ai hâte de dormir, de gagner, de perdre, de me casser la gueule, de t'embrasser. J'ai hâte, Ô comme j'ai hâte de grandir encore un peu plus...