Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

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Dire merde aux cons et mort aux vaches. Dire de se la fermer au monde. Crier à la populace que c'est une connasse finie. Partir loin, parce qu'on sait déjà comment ça va se finir. Partir loin, pour fuir un peu plus l'oppression d'un société marquée par le politiquement correcte et le conventionnel. Partir, et hurler au vent que je les emmerdes, tous autant qu'ils sont. Partir loin, pour enfin libérer les chevaux, pour qu'enfin je puisse vivre, vraiment et simplement. Sans contrefaçons, et sans tous ces abrutis encrés dans l'archaïsme. J'en ai marre de devoir me taire, me cacher. J'en ai ras le bol d'être le fils parfait, l'ami modèle, le parfait petit adolescent. J'en ai ras le bol de devoir la fermer, à propos de toutes ces question, restées trop longtemps sans réponses. J'en ai ras le bol de contenir tout depuis tant d'années. J'en peux plus de ce silence dans lequel on m'a enterré depuis 16 ans. 
Et oui, ça fait 16 ans maintenant que je m'efforce d'être totalement imperméable aux autres. J'y suis obligé, puisque ce que je suis dérange toujours autant. Vous imaginez, 16 que je retient tout, chaque mot, chaque pensées, chaque douleur, tout ça pour entretenir une image stupide de parfait petit enfant de bonne famille. Ca fait 16 ans que je ferme ma gueule, que je ravale ma salive à chaque fois qu'un abrutis m'emmerde. A chaque fois qu'un simplet ne réfléchit pas. Ouais, ça fait 16 putain d'années que j'ai envie que ça sorte, et ça sort pas, parce que j'ai tellement refoulé de choses, qu'elles sont tassées en moi, et que plus rien ne peut les faire bouger de là où elles sont. Je n'en peux plus de contenir toutes ces petites choses, même insignifiante, sans jamais rien dire, parce qu'on m'a forcé à en prendre l'habitude. 
SI je ne me retenez pas, je me barrerais loin, très loin, seul, dans une forêt, avec une tente et un matelas. Ouais, je partirais, pour pouvoir enfin crier ma putain de peine, et ma putain de douleur. Pour pouvoir cracher tout mon venin, et laisser sortir toutes ces choses qui font de mon cerveau une mélasse sans nom, et de mon coeur un paillasson. Oh bordel j'exploserais pas aujourd'hui, mais il est bon à savoir que cette fois-ci la coupe est pleine, et que j'ai finit de me lamenter. J'ai tellement mal dans ce silence, j'ai tellement mal de ne rien dire, j'ai tellement mal de cette routine qui favorise cet enlisement. Oh bordel j'ai mal, comme jamais j'ai eu mal, sûrement par peur de tout perdre, mais bon dieu que la plaie est béante, et bon dieu que j'ai envie de frapper dans un mur.

Je m'excuse d'avance auprès de vous, pour les mots crus que je viens d'avoir, mais les forment m'emmerde aujourd'hui, comme le bon français et la politesse. Ce soir, j'exorcise 16 de ma vie, alors tant pis pour la bienséance.

Vos réactions.

Splach !

Par Kyra le Vendredi 17 août 2012 à 23:56
On a tous des moments où on pète un plomb. Alors t'excuse pas. Parce qu'ici, c'est le bon endroit pour hurler. Alors ne te prive pas.
Courage. :)
 

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