Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

 
http://avant.premier.cowblog.fr/images/mur.jpgAucun mur n'est infranchissable, pour l'instant.

J'avais tout écris, comme d'habitude, juste avant que ma sourie en décide autrement. Un double clic et tout s'en va, fuit, comme ces gens, qui se heurtant à la froideur de mon visage et au mur qui les séparent de moi, se retrouvent à devoir faire demi-tour, comme des enfants déçus d'un nouveau joué, d'une nouvelle attraction. Cela fait bien longtemps que j'ai fermer les vannes de mon coeur, pour ne rien laisser rentrer, ni sortir. Alors je souffre en silence, lorsqu'un ruisseau se trouve tari, d'avoir été trop exploiter. Ces gens partent, comme partent les oiseaux l'hiver venu, et ils se tapent la tête contre la porte vitrée dès leur retour, a nouveau refermée.
Puisque se cacher est ma grande spécialité, et que j'excel dans cet art, je ne vois pas pourquoi certain tentent encore de franchir la barrière. Cette barrière qui me sépare de ce monde de fous, de ces personnes, avides de potins, de commérages, de ragots. Vous savez, ces gens qui vous méprisent, pensant qu'il le font mieux que vous, alors qu'il n'en n'est rien. Encore une fois, j'ai appris à mépriser les gens plutôt qu'à les aimer. C'est plus simple de persécuter le monde, parce qu'il est plus occupé à comprendre pourquoi vous lui en voulait qu'à vous persécuter lui aussi, puisque c'est toujours ainsi que ça termine.
Vous savez, les gens, c'est comme une rafale de vent. Au début, c'est doux, ça calme. Et puis le tourment s'empare de vous, et la tempête vous embarque. Et comme le calme revient toujours après la tempête, vous ramassez les morceaux, comme on ramasse des fleurs. Malgré tout, certains vous touchent, créant des liens, plus superficiels que profonds, et vous lâchent, plus tard, comme pour relancer l'emplois chez le mistral. La brise devient bourrasque, la bourrasque tornade, la tornade tourment, le tourment silence.
Ce silence qui bouffe vos journées, où les heures deviennent trop longues pour votre cerveau, où les seconde trop lentes pour vos projets. Ce silence qui brise doucement vos rêves, vos espoir, vos envies. Ce silence, roi des cieux, roi des mers, roi de la nuit, roi de ma vie.

 
" On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud 
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux "
Carla Bruni - Quelqu'un m'a dit
 

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