Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/Photo0298.jpg
Je me suis pris à repenser à pourquoi j'avais évolué dans ce sens. Pourquoi j'étais devenu qui je suis. Pas de projection dans le futur, plutôt une rétrospective tendre, sur ce qui m'a poussé à croire en moi et en l'avenir. Sur ce qui m'a poussé à refuser de me soumettre aux règles du jeu imposées par les donneurs de leçons. Sur ce qui m'a poussé à vouloir changer les choses, à aider les autres. Sur ce qui m'a poussé à penser à tous ces autres avant moi. Il faut le dire, lorsqu'on ne fait que me lire ici, on pense de moi que je ne me préoccupe que très peu des autres, de leur bien-être. Que je passe mon temps à me chercher, à chercher comment aller mieux. Il n'en est rien, je vis pour les autres, parce que c'est ce que je fais de mieux, et parce que je ne sais sourire que du sourire des autres. 
Je me suis donc demander l'influence qu'avaient eu tel et tel événement, l'influence qu'a eu tel et tel rencontre. J'en ai conclu que j'ai toujours été un enfant sage ; dans tous les sens du terme. Toujours patient et attentif, et toujours empathique. Toujours de bon conseil, dès le plus jeune âge, avec un recul permanent sur les aléas de la vie. Avec une sorte de poids à porter pour les autres. J'ai compris aussi que c'était en partie de ma faute, parce que si mon empathie est réelle et exacerbée, je suis seul à en avoir fait une douleur permanente. Et j'ai surtout compris qu'à cause de tout ça, de toute cette enfance à vouloir prendre la douleur des autres (parfois avec succès) j'ai fini par devenir amer, et aigre avec les autres, il y a quelque temps. Et même si ce temps est révolu, que mes sourires sont devenus sincères et de bonne foi, je me suis aperçu que le mois de septembre qui vient de s'écouler était comme une tentative absurde pour retrouver un peu de ma - pas si lointaine - enfance. Une tentative donc, pour devenir moins sage et moins empathique.
Sauf que je ne sais pas faire tout ça. Ca ne me correspond pas, c'est tout. Ceux qui me juge et jugerons terre à terre et terne se trompe gravement, je sais -et très bien même - m'amuser. Mais voir la douleur m'est trop insupportable, et voir la débauche trop incompréhensible. Libre à qui veut de faire des choses insensées ou folles, moi je ne sais pas le faire. Le calme et la sérénité me correspondent plus. 
Et l'aider prochainement est prioritaire, pour pas qu'elle devienne aussi amer que j'ai pu l'être. Parce que la fatigue lui fait prendre ce chemin que je ne connais que trop bien, et que ça ne lui correspond pas plus qu'à moi. Je la comprend, définitivement, je la comprend.

Vos réactions.

Splach !

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Splach !









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

<< maintenant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | avant >>

Créer un podcast