Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

 Je ne sais pas trop à quoi elle joue, si tant est qu'elle joue. Peut importe au final, je pense avoir fais le nécessaire pour que ça aille mieux. Les choses sont pour ma part à plat. Je ne vivrais donc jamais avec ni remords, ni regrets à ce propos. Les choses sont comme elles sont, et il n'est plus de mon ressort de les faire changer. Je libère donc ma conscience de ce profond sentiment que je lui ai détaillé. La balle est dans son camps, comme je lui ai dis. A elle de savoir ce qu'elle veut aujourd'hui, parce qu'il est clair que demain ne sera peut-être pas aussi propice à ma bienveillance. Il est certain que j'entre dans une nouvelle guerre, et je ne me laisserais pas rattraper, ni par le passé, ni par ceux qui de fait, ne veulent plus de moi. J'en ai pleuré, il y a quelques jours, mais une fois de plus j'avance, et c'est d'ailleurs elle qui m'a appris à ne plus m'attarder en chemin. Je suis dans le monde des vivants, et je compte bien gagner le droit de vivre comme je l'entends. Il s'avère que j'aurais aimé qu'elle fasse parti de ce futur dont je vous parle, mais j'ai la très nette impression que le sentiment n'est plus partagé. 
Il y a malgré tout un pincement au coeur, comme une déception, parce que je vois bien que les choses auraient dues se passer autrement. Il faut se rendre à l'évidence, là où moi j'ai eu peur, elle a choisit de rayer mon nom de la liste. C'est dommage, on aurait réellement pu avoir 10 ans. Mais je reste persuadé qu'un jour lointain les choses seront différentes.

S'il y a bien une chose que j'ai appris cette année, c'est à me faire vraiment confiance. Parce qu'il faut avant tout admettre que la confiance, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale. Durant toutes ces années j'ai joué au fils parfait, à l'ami parfait, au frère parfait, toujours fort, confiant, solide. Seulement depuis quelques temps j'ai arrêter de brimer la petite voix qui me répétait sans cesse de lâcher prise. Je laisse mes émotions sortir, parce que je suis bien placé pour savoir que vivre sous pression n'est pas bon. J'ai réappris à pleurer en publique, à user de mon regard noir au bon moment, à dire ce que je
 pense réellement aux gens. Et encore une fois, j'ai appris à ne plus accorder d'importance à ceux sur quoi je n'avais pas de pouvoir.
Ce soir je me couche serein, plus encore qu'il y a quelques jours. Parce que j'avance avec des certitudes, malgré certaines zones d'ombre encore bien présentes. Seulement avancer en sachant où l'on va m'est rassurant, et donc je continue à croire que j'arriverais à bon port, quoi qu'il advienne.
"Venia dignus est humanus error"
Titus Livius

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