Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

Je n'arrive pas à choisir par quel bout commencer. Je n'arrive même pas à savoir ce qui est bien ou mal, s'il existe en effet un bien et un mal. Les choses sont ce qu'elles sont, et c'est décidé, je me désintoxique. Fini le tout contrôle, le tout prévu. Je laisse le temps prendre les rênes, parce que ça a l'air de bien fonctionner finalement. C'est clair, j'arrête de forcer les choses à partir de maintenant, et je laisse le monde tourner, sans vouloir le changer du tout au tout. Personne sur Terre n'a le pouvoir que je recherche, et probablement qu'il y a une raison. Vous savez, c'est fatiguant et pénible de toujours vouloir pallier à toutes les éventualités, et de provoquer certains faits, juste pour s'éviter des douleurs qui n'auraient peut-être jamais existé. En fait, je pense avoir entretenu l'art du drame, et d'avoir excellé dans celui de le provoquer.
J'ai pris cette résolution à bras le corps depuis quelques temps déjà, et je me rends bien compte que ça ne va pas plus mal. Il faut se laisser porter par nos envies, et celles des autres. Ces derniers temps, les joies pures se font nombreuses. Un message inattendu, du plaisir sur le terrain, une soirée improvisée, un peu de soleil, et de très bonnes nouvelles concernant l'avenir. Je vous passe certains détails, mais ce qui est à retenir, c'est qu'avec mes notes de BAC blanc, j'aurais accroché la mention très bien. Et ça les enfants, ça me redonne une patate et une confiance sans borne. J'y arriverais, parce que je me suis prouvé que je pouvais y arriver.
Et puis ce petit message de rien du tout, il m'a aussi filer une bonne baffe, qui m'a fait plus que plaisir. On avance que lorsque l'on redonne au passé sa vrai valeur : le passé. Sans oublier, avancer c'est accepter et essayer. Aujourd'hui, j'ai laissé tout de côté pour me concentré sur ce dont j'avais envie, et tout est tombé dans ma main droite. Laisser faire a du bon, parfois.
Et puis lundi, alors que je pensais passer une soirée seul à me morfondre sur la rentrée, ma soeur m'appelle et une soirée improvisée est lancée, à deux, comme rarement nous en avions fait. Parler de rien à du bon aussi, ça permet de trier nos vraies préoccupations des fausses. En l'espace d'une soirée, où seul le rire a résonné dans la voiture surchauffée, j'ai réalisé la chance que j'avais, et qu'il faut toujours savoir la provoquée. Il y aura des ratés, mais on n'y accordera pas d'importance, parce que l'on décidera d'oublier le négatif. La seule réponse au malheur restera donc toujours l'humour.

Allez, au plaisir.

"Il ne faut jamais s'attacher. Sauf en voiture."
(Ce qui est profondément faux, parce que seul l'attachement vaut vraiment le coup.Même si en voiture, ça reste plus qu'indispensable !)

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