Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

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Bon, d'accord, je vous ai un peu délaissé ces derniers temps. Mais je vais remédié à cela, et vous expliquer. La semaine dernière, je n'étais pas chez moi ; j'ai suivi ma formation de BAFA 1. Autrement dit, ma base BAFA, qui me permettra de travailler cet été dans un centre de loisir ou un séjour de vacances. Que je vous raconte.
Semaine riche en émotions, avec chansons chaque matin pour se réveiller un peu. Bien sur, et ceux qui ont vécu et suivit une base BAFA confirmeront, ces chansons sont prises de tête et vous restent dans la tête tout le temps. Je les chante encore d'ailleurs. Après, s'en suivait de le théorie, un peu rébarbative mais importantes. Mais le plus drôle n'est pas là. Dès l'après-midi arrivée, on commencer à craquer complètement, parce que dormir 6 heures par nuit ne suffit pas. Pendant les activités, ou les jeux si vous préférés, on a 6 ans dans nos têtes, et on se met à fond dans les jeux. Du quizz au jeu de mime, on passe par toutes les étapes, mais toujours avec un grain de folie qui n'a fait que croître durant la semaine. Et puis, comme toutes les bonnes choses ont une fin, on a fait des veillés. Sauf que là c'est le drame. On passe le plus clair de notre temps à rire, que ce soit jeux télé ou tribunal de l'animation, tout y est prétexte à se laisser porter par la vague, à rire aux éclats, à revivre pour ma part. Et puis il y a eu la vie en collectif, qui m'a changée de mon quotidien. Les chansons en canon sous la douche, les génériques de dessins animés, les choristes. Et puis il y a eu les nuits à préparer nos activités collectives, où l'heure du couché était sans cesse reportée, pour travailler finalement jusqu'à 2 heures du matin. En somme, une semaine comme aucune autre, à refaire, et qui ouvre les portes du futur, en apportant un peu plus de sérénité. 
Parce que cette semaine m'a fait revivre. Parce que cette semaine m'a offert une autre vision pour demain. Parce qu'elle m'a permise de comprendre que le temps n'est pas une fatalité. Oui, pour toutes ces raisons, je peux dire qu'à l'instant présent, ça va vraiment bien, pour la première fois depuis longtemps. A demain la crainte que ça disparaisse, je ne compte pas y penser, ça viendra forcément, mais peu importe, tant que présentement, ça va vraiment bien.

"S'il pouvait me laisser, souffler sur les nuages, que je vois le ciel bleu..."
Zazie,
Temps plus vieux.
Base BAFA validée. Cinq semaine de centre de loisir cet été.

Nouvelles perspectives.

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