C'est un peu comme si chaque pierre de l'édifice était retirée. C'est un peu comme si mon corps, comme mon esprit, étaient paralysés, tétanisés par un peur irrationnelle. C'est un peu comme si je mourrais à petit feu. Oui, c'est un peu comme si chaque minute était plus pénible que la précédente.
Je foire tout, j'arrive à rien. Je ne sais plus rien faire, nul part. L'ensemble qui faisait qui j'étais s'effrite un peu plus chaque instant. A chaque jour son lots de mauvaise surprise. A chaque semaine son lot de désillusion. Je ne sais plus où j'en suis vraiment. Je ne sais plus ce que je dois faire, ce que je dois espérer. Je ne sais plus quoi penser sur ma triste vie...
Putain d'année de première, qui reflète trait pour trait ce dont j'ai toujours eu peur. J'ai rêvé de transparence, mais la transparence me tuera. Je voulais être quelqu'un qui se trompait, mais le tort ne me convient pas. Avoir raison me rendait triste, avoir tort me rend pathétique. J'ai aujourd'hui horriblement honte de se que je donne de mi même.Ouais, aujourd'hui, je suis à l'opposé de ce que j'étais avant...
Trop de chose à dire pour que ça sorte...