Mon ventilateur tourne, inlassablement, pour créer ce petit courant d'ai frais qui rafraîchit ma peau blanche. Oui, ce soir j'ai chaud, malgré les 20 degrés de ma belle Normandie. Et non, ce soir je ne pesterais pas contre ma vie étriquée. Non, ce soir le calme a pris pleine possession de mon esprit, et mon corps, beaucoup moi las, retrouve de sa vivacité, de sa force, de sa vie. Ces vacances ont accomplies des miracles sur moi, comme rarement ça a été le cas. Je suis enfin reposé, et j'espère pour de bon. Mon coeur n'a pas cicatrisé, mais la douleur est moindre, puisque le couteau n'est pas trop remué dans ma plaie.
Durant trois mois j'ai criais, j'ai gueulais comme jamais. J'ai fais sortir la douleur, j'ai ouvert mon coeur. Je lui ai fait confiance. J'ai appris. J'ai grandis. J'ai retrouver le goût de vivre, celui que j'avais perdu, à force de voir le monde tourner sans moi. J'ai ris. J'ai pleurer, aussi. J'ai compris que le bonheur étais subjectif. J'ai compris que la seule façon de l'être et de le devenir étais de le vouloir. J'ai saisie que la volonté étais tout, et que sans envie, sans désir, rien ne se fait jamais. J'ai retrouvé de la motivation. Je me suis reconstruit autour de ce que je suis vraiment. J'ai pris ce qu'il y avait à prendre. J'ai réfléchit. J'ai aimais être moi-même, pour la première fois. J'ai appris à vivre, vraiment. J'ai eu mon code. J'ai remplis certains de mes objectifs.
Oui, j'étais heureux, et je ne m'en rend compte que maintenant. Oui, j'ai été heureux, et j'ai désormais horriblement peur que ça ne recommence plus. Je suis heureux, mais une liste pourrais changer la donne. Je serais heureux, si j'arrive à m'en convaincre encore un peu plus...
J'aurais pu en pleurer, si jamais j'avais su comment faire...