Faire peur à mes démons, pour donner à demain ce qu'aujourd'hui n'a pas.
Janvier approche à grands pas. Il est venu le temps de choisir ce dont sera fait ma vie ces prochaines années. Choix crucial, impossible aussi. Entre ce que je pense pouvoir faire, ce que j'ai envie de faire, ce qu'on me dit que je devrais faire, ce qu'on me dit de ne pas faire, il y a mille raison d'être perdu. Mais je me suis fais confiance, pour une fois. Je me suis donner du temps, parce qu'il est le seul à être un véritable allié dans cette bataille.
Le choix a été fait aujourd'hui. Ce ne sera ni un DUT, ni une licence quelconque. Fainéantise sort de ce corps. Ce sera une classe préparatoire, parce que je le vaux bien, comme l'aurait dit l'autre. Ce sera une putain de prépa, où je suerais pendant des heures et où je me torturerais l'esprit. Mais qu'importe, qu'est-ce que deux ans de galère pour tout une vie tranquille ? J'emmerde tout ceux qui me disent que c'est inutile, ça servira au moins à me prouver qui je suis, et que j'ai bien plus de ressources que je ne me le laisse croire. Et puis, merde, j'aime l'excellence, j'aime avoir mal (?!?) et j'aime qu'on me botte le cul. Rien à carrer de ces fous qui pensent que l'avenir appartient aux plus intuitifs, aux plus beaux, aux plus intelligents. L'avenir m'appartient, totalement, alors j'en ferais ce dont j'ai envie. Et si je me plante, tant pis, parce que qui tombe se relève, et qu'on n'a toujours qu'une chance d'être à sa place. Je sens que ce choix me fait plaisir, quelque part, parce qu'il a toujours été une ambition cachée, inavouée. Je veux crever l'écran de savoir, de connaissances, de sens logique. Je veux trouver l'amour entre des fioles potentiellement explosives, des solutions multicolores et des odeurs d'explosions. Je veux que ma vie soit un champs de bataille, parce que c'est esquiver les bombes qui me passionne réellement. Je veux que ça pète dans tous les sens, parce que je suis un feu d'artifices. Parce que j'ai plus à voir dans ce monde de travail que dans celui de la débauche et des déboires.
Je suis définitivement de ceux qui ont de l'ambition, et j'emmerde de tout mon corps ceux qui se contentent de peu. Ne dit on pas que "qui peut le plus peut le moins "? Si c'est le cas, alors je peux faire n'importe quoi, du moment que je désire.