Avant.premier

Paraître, sans jamais devenir.

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/Photo0697-copie-1.jpg[Séparer les éléments, pour mieux les distingués.]


C'est amusant comme notre humour se rejoint. C'est assez troublant la façon dont j'ai l'impression de le connaître. C'est assez étrange, comme j'ai l'impression de l'esquiver, aussi, de peur d'être déçu. Rien ne présageait qu'on se rencontre, et pourtant, le feeling passe bien, peut-être trop. Nous marchons sur le fil, parce que pour une fois quelqu'un aime le faire à ma façon. Il est drôle, tellement drôle. Il est de cette folie des gens bien, cette folie des gens intelligents, de cette folie qui m'intrigue. J'ai parfois l'impression que nous sommes la même personne, tellement j'aurais pu dire ce qu'il disais. C'est étrange la façon dont les choses n'avancent pas, comme s'il avait aussi peur que moi que le fil sur lequel nous marchons cède. Nous sommes stupides, mais de cette stupidité caractéristique des gens prudents. Il est mal coiffé aussi, mais je ne peux pas lui en vouloir, ça rajoute à la folie qu'il dégage. Il est de ceux qu'on appelle quand ça ne va pas, parce qu'il a ces mots qui rassurent. Il est tellement comme moi que c'en est effrayant. Il est, et c'est bien plus que tout ces "ils" qu'il m'ait été donné de voir. Et qu'importe si nous n'arrivons pas à sympathiser plus, parce qu'il m'a déjà fait du bien. 

Il est de ces gens qui irradient le bonheur, la sérénité et la confiance. Il est de ces gens avec qui on veut refaire le monde. Il est de ceux qui remotivent les troupes après une grave défaite. Il respire l'optimisme comme ces autres respirent l'individualisme. Il est là où je ne l'attends jamais, et j'adore ça, parce que ça m'oblige à attendre et voir, au moment présent, pour une fois.

Il n'est plus là, mais les choses changent vous savez.

 

Je-tue-il

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          "Jeudi, c'est plus qu'un homme qui est mort. Jeudi, c'est bien plus que 7 milliard de personnes qui lui ont survécu, c'est un espoir bien plus profond que le monde lui même ne peut l'imaginer. Jeudi, Mandela est mort, et avec lui, ma foie en l'humanité. Jeudi, son nom était partout, sur toutes les lèvres, alors qu'ils aurait dû être dans tous les esprits. Depuis jeudi, je porte le deuil de la tolérance qu'il incarnait, parce que jeudi, Madiba est mort, ravageant l'espoir qui survivait en moi que le monde serait plus beau un jour. Qui pourrait aujourd'hui représenter l'égalité avec autant de charisme, de force, et de tranquillité ? Qui aujourd'hui, pour mener mon combat ?"

J'étais très attristé vendredi matin lorsque j'ai vu l'annonce de la mort de Mandela, parce qu'il est plus qu'un homme, il est la sagesse et le courage réincarné. Je ne m'attarderais pas trop sur ce sujet, parce que le meilleur hommage qu'on puisse lui rendre n'est pas d'en parler aujourd'hui, mais de se souvenir de lui et son combat demain.
La fatigue a repris ses droits sur mon corps, et la volonté à ravager mon esprit. Si demain tout ne se passe pas bien, je pense que je vais sombré, à nouveau. Pourquoi ? Parce que je sens les forces me fuirent depuis quelques temps. J'ai tant besoin des vacances approchantes. J'ai tant besoin de dormir pour retrouver de l'énergie. Peu importe, je dois me battre pour retrouver ma place, parce qu'être le deuxième m'a toujours été insupportable. C'est de ma faute vous me direz, mais on ne me la fait pas deux fois. Cette fois, je tomberais les armes à la mains.
 


"Mon plus grand regret dans la vie est de n'être jamais devenu champion du monde poids lourds de boxe." 
Nelson Mandela

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/Photo1194.jpgJuste une photo que j'adore, prise aujourd'hui même. Un cadeau.

Je ne sais pas bien si ça a encore de l'importance. Je ne sais plus très bien si je dois me battre ou non. Disons que je reste là où l'on m'attend, alors que je suis à des lieux d'être là où je voudrais être. Accès de fainéantise, excès de fatigue. Je reste au sommet, mais je pourrais être tellement plus haut, je trouve ça tellement pathétique. Et je veux tenter encore plus haut l'an prochain ? Suicide probablement. Qu'importe, on s'adaptera. J'ai découvert récemment que j'avais plus de ressources que je ne le pensais. C'est assez plaisant que de savoir qu'on aura la force de caractère pour répondre aux aléas de la vie. Le plus dur aura été de le découvrir et de l'admettre. Il n'en reste pas moins que les choses sont ainsi, et que ni vous ni moi n'y pouvons plus rien. J'essaierais probablement de remonter le tout la prochaine fois, disons que rien n'est perdu, d'autant que tout va bien ailleurs, et que ça ne va pas particulièrement mal là-bas...

Allez, au lit, y'a école demain !
 
Sans recto, pas de verso.
 

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/Photo1157.jpg(Chaque histoire s'écrit sur une feuille...)

Je les ai bien regarder aujourd'hui. Oui, j'ai porté de l'attention à mes soeurs, mes parents. J'ai observé, regardé, compris. J'ai compris que je ne voulais pour rien au monde perdre se cocon, cette carapace, cet univers. Pour rien au monde, vraiment. Mais j'ai constaté qu'il n'était pas compatible avec qui j'étais réellement, et je me suis dis qu'ils ne me connaissaient pas tellement, au final. Qui suis-je pour eux, vaste question à laquelle je n'ai pas de réponse. Il n'en reste pas moins que j'ai le coeur serré depuis : je vais briser la bulle de savon que nous formons, et va en sortir tout ce que l'homme possède de plus mauvais. Et le pire dans cette vérité, c'est que je n'y peux rien. Je les aime, vraiment, mais ce sera eux ou moi. Il m'est insupportable de me dire que je vais refouler qui je suis toute ma vie, et malheureusement, ça l'est bien plus que de leur faire mal, un certain temps, peut-être toujours, mais peut-être seulement.
Je ne pourrais jamais admettre que je suis égoïste, parce que c'est eux qui ont fait de moi ce que je suis. Loin de moi l'idée de leur en vouloir, les choses sont ainsi, et ni eux ni moi ne les changerons maintenant. Ils nous faudra vivre avec, et probablement que contrairement à ce qu'ils penseront, c'est oi qui en souffrira le plus. Si les ponts venaient à être coupés, je survivrais, parce que je ne suis pas de ceux à céder à quoi que ce soit. Mais il est probable que le regret me bouffe, me dévore, lentement. Et il est encore plus probable qu'ils me le fassent payés, parce que je suis cet espoir, celui qui doit devenir un grand homme. Mais je me sens plus homme que tous les autres hommes lorsque je suis avec toi, et qu'importe s'ils ne le comprennent jamais.
Paradoxalement, je suis parfaitement serein. Oui, ce soir j'ai confiance. Je sais que rien ne se passera comme prévu, parce que la vie est faite ainsi, et que les lendemains qui chantent n'existent pas. J'ai confiance en moi, et en ma capacité à m'assumer. Je sais que l'heure approche, et je sens le courage germer, grandir, s'enraciner. Je n'ai plus peur d'y penser, d'y croire, de l'imaginer. Je n'ai plus peur maman, malgré toutes les phrases qui ont transpercées l'air il y a quelque temps, je n'ai plus peur.
Je me suis vu descendre les marches pour la dernière fois, le regard bas, valises en mains. Je me suis vu pleurer, en entrant dans ta voiture, parce que l'irréversible arrivait. Je me suis vu arriver chez nous, et m'effondrer complètement dans tes bras, parce que je n'étais pas aussi fort que tous le prétendaient. Je me suis vu déprimer, m'enfoncer, parce que vivre sans eux serait comme vivre sans une partie de moi. Je ne choisirais pas malheureusement, je suis bien moins en position de force qu'elles ne le prétendent. Qu'importe.
Les faits seront les faits. Mes sentiments n'y changerons rien, et le grand déballage se fera, avec ou sans leur permission. Je ne me vois pas vivre caché et dans le mensonge encore 10 ans. Je ne me vois pas me fondre dans le décor 10 ans de plus. Je ne me vois pas vivre, à cette allure, dans 10 ans. Je ne vois plus rien pour demain, reste à voir ce qu'il me réserve véritablement...

Je-tue-il

http://avant.premier.cowblog.fr/images/Photo1174.jpgFaire peur à mes démons, pour donner à demain ce qu'aujourd'hui n'a pas.

 Janvier approche à grands pas. Il est venu le temps de choisir ce dont sera fait ma vie ces prochaines années. Choix crucial, impossible aussi. Entre ce que je pense pouvoir faire, ce que j'ai envie de faire, ce qu'on me dit que je devrais faire, ce qu'on me dit de ne pas faire, il y a mille raison d'être perdu. Mais je me suis fais confiance, pour une fois. Je me suis donner du temps, parce qu'il est le seul à être un véritable allié dans cette bataille. 
Le choix a été fait aujourd'hui. Ce ne sera ni un DUT, ni une licence quelconque. Fainéantise sort de ce corps. Ce sera une classe préparatoire, parce que je le vaux bien, comme l'aurait dit l'autre. Ce sera une putain de prépa, où je suerais pendant des heures et où je me torturerais l'esprit. Mais qu'importe, qu'est-ce que deux ans de galère pour tout une vie tranquille ? J'emmerde tout ceux qui me disent que c'est inutile, ça servira au moins à me prouver qui je suis, et que j'ai bien plus de ressources que je ne me le laisse croire. Et puis, merde, j'aime l'excellence, j'aime avoir mal (?!?) et j'aime qu'on me botte le cul. Rien à carrer de ces fous qui pensent que l'avenir appartient aux plus intuitifs, aux plus beaux, aux plus intelligents. L'avenir m'appartient, totalement, alors j'en ferais ce dont j'ai envie. Et si je me plante, tant pis, parce que qui tombe se relève, et qu'on n'a toujours qu'une chance d'être à sa place. Je sens que ce choix me fait plaisir, quelque part, parce qu'il a toujours été une ambition cachée, inavouée. Je veux crever l'écran de savoir, de connaissances, de sens logique. Je veux trouver l'amour entre des fioles potentiellement explosives, des solutions multicolores et des odeurs d'explosions. Je veux que ma vie soit un champs de bataille, parce que c'est esquiver les bombes qui me passionne réellement. Je veux que ça pète dans tous les sens, parce que je suis un feu d'artifices. Parce que j'ai plus à voir dans ce monde de travail que dans celui de la débauche et des déboires. 
Je suis définitivement de ceux qui ont de l'ambition, et j'emmerde de tout mon corps ceux qui se contentent de peu. Ne dit on pas que "qui peut le plus peut le moins "? Si c'est le cas, alors je peux faire n'importe quoi, du moment que je désire.

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